Salon de l’emploi d’Oran : Une aubaine pour les jeunes diplômés

Publié le par ouada yazid

 

Le Salon « Talents et emploi » qui se tient, durant deux jours, dans les locaux de l’hôtel Le Méridien d’Oran, fait salle comble.

 

La vingtaine de stands présents (sur les 50 prévus) sont pris d’assaut par les jeunes diplômés, nouveaux demandeurs d’emploi ou postulant à un « changement d’air » plus lucratif, surtout. Chaque postulant essaye de tirer le maximum d’informations du préposé mis à la disposition du public. Beaucoup de demandeurs dont l’âge oscille entre 20 et 30 ans sont de diplômés universitaires en quête d’un emploi ou simplement pour un contact prometteur. Si bien que les cybercafés, jouxtant le Centre des conventions d’Oran, n’ont pas chômé puisqu’ils se sont métamorphosés en « imprimeurs » de CV. Ces demandeurs d’emplois ont-ils trouvé chaussure à leur pied ? Nous avons posé la question à certains parmi eux. La réponse est invariablement : « On m’a dit de déposer un CV et d’attendre une réponse, à mon adresse ou via ma boîte e-mail ». Certaines jeunes filles semblent plus optimistes puisqu’on leur a filé un numéro de téléphone « afin de garder le contact ». Pour leur part, les futurs employeurs, tels que les groupes Metidji (agroalimentaire) ou Chiali (activités diverses) ont été submergés de demandes. Selon l’hôtesse à l’accueil du groupe Metidji, « nous ne chômons pas. Notre groupe a reçu beaucoup de CV de la part de nouveaux diplômés universitaires qui connaissent notre réputation et l’importance régionale de notre groupe. Il y a des candidatures intéressantes qui répondent aux profils recherchés par les patrons du groupe. Mais c’est au service des ressources humaines de voir ». Agences d’emploi, privées ou publiques (Anem), cabinets étrangers, chasseurs de talents tels que « Arch Consilium », entreprises industrielles… Bref, la vraie panoplie du recrutement parfait, sans bureaucratie et sans boulets inutiles. Remarque de taille : il semble bien que les entreprises algériennes présentes soient, économie de marché oblige, à la recherche de candidats « capables d’apporter un plus à l’entreprise », comme nous le certifiera le représentant du groupe Chiali. Parmi les nouveautés du Salon, la possibilité de s’inscrire par Internet ou de télécharger un badge d’accès à partir du net. Mais, là, on est encore loin du « e-recrutement ». Enfin, pour le patron « d’emploitic.com », coorganisateur du Salon, « c’est une réussite puisque nous sommes arrivés à mettre face à face des demandeurs d’emploi et des employeurs en quête de talents. J’espère que lors du salon prochain, nos clients, de part et d’autre, nous parleront de « bonnes récoltes ».

 

Amar Abbas

 

Publié dans Formation

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