Transformation de la tomate industrielle: Le Groupe Benamor reprend une ancienne unité à Skikda

Publié le par ouada yazid

Tribune

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Par Badiâa Amarni

La crise qui a secoué pendant une décennie la filière tomate industrielle semble loin derrière, même si certaines difficultés subsistent chez certains professionnels. Fermée durant une décennie pour des raisons de dette non remboursée, une ancienne conserverie située dans la localité de Ben Azzouz à Skikda vient d’être reprise par le Groupe Benamor, au grand bonheur des 3 600 agriculteurs de la wilaya de Skikda, producteurs de la tomate industrielle, qui avaient toute la peine du monde à faire écouler leur production.


Cette nouvelle unité de transformation de la tomate industrielle, d’une capacité de production initiale de 2 200 t par jour, entre ainsi en exploitation en pleine saison de récolte. Avec 65 postes de travail permanents et beaucoup d’autres indirects, cette unité renforce ainsi la position de leadership sur le marché national du Groupe Benamor, qui détient entre 50% et 60%. «Cette nouvelle unité, la plus grande en termes de capacité de production, a nécessité un investissement de 1,2 milliard de dinars. Sa capacité doit atteindre  5 000 t en 2012», selon les déclarations à la presse du PDG du groupe privé Laïd Benamor. Avec cette nouvelle acquisition, le Groupe pourra atteindre une capacité de production de 7 000 t de concentré de tomate par jour, avec pour objectif d’exporter dans les cinq prochaines années. Cette usine, dont la capacité de production est appelée à évoluer progressivement, a été réalisée en un temps record et est dotée d’un matériel moderne. Un acquis qui constitue un apport pour le secteur agricole dans cette wilaya, notamment la commune de Ben Azzouz, connue pour sa vocation agricole et qui compte 1 200 agriculteurs répartis sur 1 500 exploitations.


La commune dispose d’une superficie agricole dépassant les 26 000 ha dont près de 5 000 ha destinés à la culture de la tomate industrielle, faisant de cette région la première à l’échelle nationale l’année dernière en matière de production de ce produit stratégique. Ainsi, le défi est relevé et la reprise de cette usine a nécessité une course contre la montre, selon les responsables du Groupe, qui voulait démontrer sa disponibilité à aider, encourager et accompagner les agriculteurs de la région, première productrice de tomate industrielle dans les années 1990, et à lui faire retrouver ses titres de noblesse. 

B. A

Publié dans Industrie et PME

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