Les marchés de gros sous “tutelle” d’une EPE : Mettre fin aux dysfonctionnements

Publié le par ouada yazid

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 D.R
 

Un projet de décret régissant le commerce de gros des fruits et légumes, en cours d’examen, devra définir les normes de classification des marchés aux niveaux national, wilayal et régional.

 

Entérinée par le Conseil des participations de l'Etat (CPE) en 2010, la décision de création d’une entreprise publique chargée de la gestion des marchés de gros des fruits et légumes répond à ce souci de régulation de ces espaces dont le fonctionnement, confié jusque-là au privé, était émaillé de dysfonctionnements. Une situation d’anarchie imputable au non-respect des cahiers des charges d’où le constat de laisser-aller, notamment au plan de l’hygiène et des horaires d’ouverture.


Dotée d'un capital de 750 millions de dinars, cette structure chargée de la concrétisation du programme de 14 marchés de gros de fruits et légumes à caractère national et régional, sera opérationnelle vers la fin du semestre en cours et devra assurer, en parallèle, l'encadrement des opérations de distribution des produits agricoles. Sa création s'inscrit, en fait, a affirmé le ministre du Commerce, dans le cadre du renforcement et de la régulation de l'activité de distribution des produits alimentaires. Aussi, cette entreprise bénéficiera de crédits bancaires de l’ordre de 25 milliards de dinars dans le cadre  de la mise en œuvre d'un programme d'investissement pour la création de marchés de gros répondant aux normes. Dans le même contexte, il y a lieu lieu de rappeler que le département du commerce planche actuellement sur un projet de décret régissant l'activité commerciale de gros de fruits et légumes.


Le texte en question, soumis à l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) pour enrichissement, devra définir les normes de classification des marchés aux niveaux national, wilayal et régional.


D’autre part, l’Etat a consacré une enveloppe de 47 milliards de dinars pour l’assainissement des marchés de proximité et des marchés couverts.

 
Par ailleurs, une instruction a été donnée aux walis, en mars dernier, à l’effet d’accompagner les intervenants au niveau des marchés parallèles en matière de recensement, d'inscription au registre du commerce, d'octroi de locaux commerciaux. Des autorisations provisoires pour l’exercice de l’activité  seront délivrées aux commerçants illégaux qui bénéficieront de l'exonération fiscale pour une durée de deux ans, sachant que 75.000 commerçants « illégaux » activent au niveau de 750 marchés parallèles à travers le territoire national.
D. Akila

Publié dans Industrie et PME

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