La formation professionnelle à la rescousse de l’industrie : Chérif Rahmani et Mohamed Mebarki établissent leur feuille de route

Publié le par ouada yazid

 
 

Les secteurs de l’industrie et de la formation professionnelle peuvent-ils faire bon ménage ? Assurément oui, si l’on se fie aux ambitions affichées par Mohamed Mebarki et Cherif Rahmani à l’occasion de l’installation d’un groupe de travail, chargé justement de faire profiter les capacités de formation de l’un à l’outil de production de l’autre.                                        

                            
Présents à la cérémonie d’installation qui a eu lieu, hier, à l’INSFP d’El Biar (Alger), les ministres de la Formation et de l’Enseignement professionnels ainsi que de l’Industrie, de la Petite et moyenne entreprise (PME) et de la Promotion des investissements ont longuement insisté sur la « qualité » et le « perfectionnement » des formateurs et soutenu que l’objectif premier d’une telle démarche est d’arriver à une « adéquation » entre les formations dispensées et les besoins exprimés par le tissu industriel et, par la même, l’économie nationale. « Il ne faut pas oublier que le secteur industriel connaît une extension importante dans notre pays, d’où l’intérêt de définir une stratégie commune entre notre secteur et celui de l’industrie afin de pouvoir répondre aux besoins de ce dernier », a souligné le ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels qui estime que ce groupe de travail est appelé à identifier et à développer les filières et autres spécialités demandées par le secteur de l’industrie.  « Vous êtes tenus d’établir un inventaire des besoins exprimés à ce sujet et de s’assurer ensuite si ce déficit peut être comblé par nos centres de formation », s’est-il adressé en direction des membres de ce groupe de travail, insistant dans la foulée sur la nécessité d’établir un calendrier de travail pour respecter les échéances.  De son côté, le ministre de l’Industrie, de la Petite et moyenne entreprise (PME) et de la Promotion des investissements estime que cette méthode de travail doit être basée sur le pragmatisme et considère que l’industrie algérienne a besoin de matières grises et de main-d’œuvre qualifiées pour l’encadrer et surtout la relancer. « Ça fait partie de la nouvelle politique du développement de notre pays et quoi de mieux qu’une ressource humaine hautement qualifiée pour assurer la relance de notre industrie », a-t-il rappelé. Il insiste lui aussi sur l’adéquation entre l’offre du secteur de la formation professionnelle et la demande du celui de l’industrie. Pour ce faire, il indiquera qu’il est essentiel d’identifier d’abord les besoins et de les classer ensuite. Aussi, il recommande au groupe de travail d’élaborer une cartographie de la formation et de l’enseignement professionnels et d’identifier les capacités humaines et matérielles existantes dans le secteur de la formation et de l’enseignement professionnels. « Notre jeunesse est ambitieuse et aspire toujours au meilleur. Je pense qu’il est de notre devoir de lui assurer une formation de qualité, avec des techniques modernes afin de parvenir au redressement industriel technologique », a conclu Chérif Rahmani.


S.A.M.

Publié dans Industrie et PME

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