La Badr a finalisé les conventions avec le ministère de l’Agriculture : Les nouveaux crédits aux agriculteurs opérationnels

Publié le par ouada yazid

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Photo : Riad

Par Ziad Abdelhadi 

Les deux nouveaux crédits initiés suite aux nouvelles orientations du gouvernement au début de cette année, sont opérationnels. C’est ce qu’a annoncé le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Rachid Benaïssa, dans une conférence de presse improvisée après son  discours inaugural du Salon international de l’élevage et du machinisme agricole (Sipsa–agrisime 2011) qui se tient du 18 au 21 mai au palais des Expositions des Pins maritimes (Alger). Selon le ministre, le crédit «Ettahdi» et celui dénommé «fédératif» sont déjà en place. Il a aussi indiqué que la Banque de l’agriculture et du développement rural (BADR) qui gère les deux nouveaux crédits a finalisé les conventions avec son département ministériel, signalant que la remise des titres de concession exigés pour bénéficier du crédit Ettahdi a commencé. Au 10 mai 2011, il a été enregistrée 143 000 demandes de titre de concession à la place du droit de jouissance comme le permet la nouvelle loi sur le foncier agricole, dont 100 000 ont été étudiées, «ce qui a permis de commencer à délivrer les titres de concession». Le premier responsable du secteur de l’agriculture a tenu à faire savoir que les deux crédits en question ont été mis en place pour permettre la création de nouvelles exploitations et aussi dans le but de dynamiser le secteur, appelant à l’investissement et à la modernisation des exploitations. Il est utile de rappeler que le crédit Ettahdi aura une période de grâce de deux ans, sans paiement d’intérêts. Mais au-delà de cette échéance, l’investisseur qui ne rembourse pas son crédit à temps sera soumis au paiement d’un taux d’intérêts qui devrait se situer entre 1% pour une année de retard et 3% pour cinq années. Au-delà de 7 ans, l’exploitant paiera la totalité des intérêts. Le crédit fédératif, qui consiste à octroyer des crédits bonifiés à des opérateurs économiques publics et privés, lesquels accordent à leur tour des crédits fournisseurs à des agriculteurs et des éleveurs et à de petites unités de services activant dans leurs filières respectives, est également soumis à des conditions. En ce qui concerne la viande et le lait pendant le mois de Ramadhan, Rachid  Benaïssa, a déclaré que son département se prépare pour la circonstance, laissant entendre que le recours à l’importation n’est pas exclu.Notons enfin qu’il sera procédé aujourd’hui au siège du ministère de l’Agriculture et du Développement rural à l’installation officielle du comité de pilotage du projet algéro-français sur le développement de la filière lait. Ce comité, prévu par le protocole d’accord signé en février dernier entre l’Institut technique des élevages (ITE) et l’association Bretagne international, vise à coordonner les efforts pour la mise en place d’une filière laitière intégrée, dotée d’un montant de 2,2 millions d’euros.

Publié dans Agriculture et Pêche

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