Gestion des déchets et traitement de l’eau : Des entreprises allemandes proposent leur savoir-faire

Publié le par ouada yazid

image Photo : Lylia M.

 

Trente entreprises allemandes et 35 algériennes participent au deuxième Salon algéro-allemand sur l’environnement « EnviroAlgérie 2010 » qui s’est ouvert, hier, au Palais de la Culture en présence de M. Chérif Rahmani, ministre de l’Environnement et de l’Aménagement du territoire et de l’ambassadeur allemand à Alger.

 

Cette manifestation, organisée par la Chambre de commerce et d’industrie allemande (AHK) en collaboration avec l’organisme allemand de coopération (GTZ) est soutenue par une exposition et une bourse de coopération qui se tiennent en parallèle.

Pour les officiels allemands, il s’agit, à travers cette édition, de « donner des impulsions supplémentaires pour le renforcement des relations économiques existantes » entre les deux pays, initier de nouvelles et « relever ensemble les défis environnementaux ». Il est vrai que ces relations ont « plus de trente années », comme l’a souligné l’ambassadeur allemand M. Matei Ion Hoffmann. AHK et GTZ vont de ce fait se mobiliser pour donner l’opportunité aux entreprises et décideurs algériens d’« accéder aux solutions allemandes dans le domaine de l’environnement », dit-on à la Chambre allemande. Parmi les exposants on notera la présence de plusieurs sociétés spécialisées considérées comme les

«leaders mondiaux dans différents domaines de la technologie de   l’environnement ». Les entreprises allemandes sont déjà chargées de projets en Algérie dans ce domaine comme la gestion des eaux usées, les déchets, les énergies renouvelables. Le représentant de M. Chérif Rahmani, M. Ahmed Zerouk, qui a ouvert les débats, a reconnu que la coopération algérienne avec l’Allemagne via GTZ  est « soutenue et fructueuse », appelant dans la foulée les entreprises locales à bénéficier d’une assistance technique dite de qualité. Pour M. Helmut Krist, directeur du programme environnement à la GTZ, l’Algérie a un grand besoin de savoir-faire et de technologies en matière de planification et de «concrétisation des mesures de protection de l’environnement et des ressources naturelles. » Plusieurs sujets de débats ont été retenus par les organisateurs.


Il s’agit de la question des changements climatiques et des énergies renouvelables, le financement des projets dans le domaine des énergies renouvelables, le potentiel du marché algérien, la gestion des ressources en eau, avec les expériences menées par la Société des eaux et d’assainissement d’Alger (Seaal), les centrales thermoélectrique, solaire, la solution du photovoltaïque, la valorisation des déchets…Ces conférences qui feront le parallèle avec des expériences similaires en matière de gestion des changements climatiques dans les autres régions (Maroc, Moyen-Orient) seront animées par les experts et  universitaires algériens et allemands ainsi que par les patrons de projets eux-mêmes à l’image de l’Agence de rationalisation de l’énergie (APRUE).


Enfin, au congrès et à la bourse qui se tiennent en parallèle, on proposera aux entrepreneurs et experts la « possibilité d’échanger des informations sur les évolutions techniques les plus récentes » dans ce secteur, ou encore « mettre les deux parties en relations d’affaires ». Ces rendez-vous seront ainsi une sorte de plateforme pour « un transfert durable de savoir-faire et de technologie entre les deux pays », dit-on

 

K. Daghefli.
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