En raison du préjudice porté à l’économie et à la santé du consommateur Un laboratoire par wilaya à l’horizon 2014

Publié le par ouada yazid

 
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Photo : M. Hacène
Par Bahia Aliouche 

La libéralisation du commerce extérieur a induit une augmentation sensible du flux de produits mis sur le marché national.

A cet effet, des marchés locaux regorgent de produits de toutes sortes ne répondant pas toujours aux normes. Ces derniers ont trouvé un terrain propice à leur écoulement sur des marchés informels.Avec le non-respect de l’étiquetage, les fraudes et le stockage inapproprié, la sécurité et la santé du consommateur restent, ainsi, menacées.En raison du préjudice porté à l’économie, à la sécurité et à la santé du consommateur, le ministère du Commerce a procédé à la mise en place en 1989 du Centre algérien du contrôle de la qualité et de l’emballage (Cacqe) auquel la gestion des laboratoires de contrôle de la qualité et de la répression des fraudes a été assignée.Juste après l’indépendance, l’Algérie ne disposait que d’un seul laboratoire d’analyse de la qualité placé, à l’époque, à Alger, sous tutelle du ministère de l’Agriculture. Le Cacqe, qui est un Etablissement public à caractère administratif (EPA), compte actuellement plus de 20 laboratoires, alors que 28 autres sont en cours de réalisation, dans le cadre des différents programmes d’investissement, programmes spécial de la croissance économique, Hauts-Plateaux, spécial Sud, et quinquennal 2010-2014.Lesquels projets ont fait l’objet d’une présentation au cours des journées d’information tenues récemment dans le cadre de la célébration du cinquantenaire de l’indépendance du pays  à travers l’organisation de trois expositions, à savoir : la Foire de la production algérienne (FPA 2012), le Salon algérien de l’exportation (Djazaïr-Export) ainsi que l’exposition «Mémoire et Réalisations».       Outre ces projets, le Cacqe est en cours de réalisation d’un laboratoire national d’essais de produits industriels.  La réalisation dudit laboratoire national d’essais de produits industriels à Sidi Abdallah est achevée à 85% et devant être  opérationnel début 2014, selon les dires du directeur du Cacqe, Djamel Abad. «Le gros œuvre de ce projet est achevé, notamment les superstructures, l’étanchéité, la maçonnerie, les revêtements du sol et des murs, alors que les appels d’offres pour le corps d’état secondaire et voirie et réseaux divers, à titre d’exemple, l’électricité, la plomberie, sanitaires, peinture, vitrerie, raccordement extérieurs seront lancés  incessamment», a ajouté Abad. Ce laboratoire qui s’étend sur une superficie de 5 600 m2, sera, après son inauguration, le premier du genre en Afrique et le 8e au monde. Il prendra en charge les essais des produits industriels, notamment les matériaux de construction et le rond à béton, de métrologie, de robinetterie, les matériaux domestiques à gaz, électrodomestiques, les jouets, les textiles et cuir, les plastiques, les pièces détachées des véhicules, les produits électriques et électroniques et les articles scolaires.   A la clôture du programme quinquennal, présidentiel 2010-2014, le nombre de laboratoires opérationnels sera porté à 51. La capacité d’analyse d’échantillons pourra atteindre 40 000 /an. 

Durant les trois premiers mois de 2012, le nombre  d’échantillons analysés au titre de la répression des fraudes s’est élevé à 3 341 dont 721 ont révélé des non conformités.   En 2011, le Cacqe avait procédé à l’analyse de 11 940 échantillons contre   12 222 en 2009, une légère baisse qui s’explique par le fait que beaucoup d’opérateurs ont adapté leur mode de production aux règles définies, mais aussi en raison de la baisse des importations durant les neuf premiers mois de 2010, selon le directeur du Cacqe.Le nombre des produits non conformes aux normes de qualité était de 2 453, soit près de 24% des 10 286 échantillons traités pour le compte des services de contrôle de la qualité. De l’avis de M. Abad, l’avantage de multiplier les laboratoires à travers le territoire national est de permettre le rapprochement de ces structures des points de prélèvement d’échantillons destinés à l’analyse. Dans l’optique de promouvoir la qualité des produits et par ricochet préserver la santé et la sécurité du consommateur, le Cacqe a retenu des laboratoires certifiés pour un projet d’accréditation.

 B. A

http://www.latribune-online.com/suplements/economiesup/74208.html

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