ABEF : Rééchelonnement des dettes des entreprises : Près de 180 dossiers en cours de traitement

Publié le par ouada yazid

 

Selon l’ABEF : 3.800 milliards de dinars de financements en 2011

 

Dans le cadre de la mise en œuvre des mesures issues de la tripartite de mai dernier à propos du rééchelonnement des dettes des entreprises en difficulté financière, soit 200 milliards de dinars de dettes, une réunion a regroupé, mardi dernier, les représentants du patronat et les responsables des banques.

 

Les parties concernées devaient se concerter sur la question de l’application de ces décisions. L’opération concerne, a déclaré jeudi le délégué de l’Association des banques et établissements financiers (ABEF), l’ensemble des entreprises qui sont en difficulté financière mais qui ont encore une viabilité commerciale et économique et qui ne sont pas menacées de faillite. M. Abderrahmane Benkhalfa précisera que les banques convoqueront les clients un à un et que les pouvoirs publics ont exigé une accélération de l’opération. L’invité de la rédaction a indiqué dans ce sens  qu’entre 170 à 180 dossiers sont en cours de traitement et que certaines entreprises ont déjà signé la convention de rééchelonnement issue des négociations. «Nous pensons que cette opération va concerner des milliers de PME privées qui vont pouvoir rebondir grâce à l’atténuation des contraintes financières», dira M. Benkhalfa. Dans le même ordre d’idées, il dira la nécessité pour les PME d’améliorer la qualité du management, de développer la performance et la qualité des produits et diminuer le coût. « Les banques perdent dans l’immédiat mais  vont gagner, à moyen et long terme, avec des entreprises réhabilitées grâce à ce mécanisme exceptionnel mis pour la première fois au profit des entreprises privées», notera l’intervenant. A propos de l’endettement des entreprises, il indiquera que le montant a été arrêté au 30 avril 2011. «Le recensement des entreprises endettées a été fait et ces dernières sont libres ou pas d’adhérer au dispositif», a-t-il affirmé précisant que le recensement s’étale au 31 décembre 2011. Et de préciser que «durant deux ou trois ans, grâce à ce dispositif, les entreprises qui disposent d’un plan de charges mais qui sont handicapées par les dettes et les coûts  ne vont rien payer, étant donné que c’est le Trésor public qui le fera à leur place». Aussi, «en diminuant les coûts de 15 à 20 %, ces entreprises en difficulté vont avoir de nouvelles marges. Par conséquent, «des milliers d’emplois vont être sauvés» ajoutera-t-il. M. Abderrahmane Benkhalfa a expliqué, par ailleurs, que les entreprises créées dans le cadre des dispositifs CNAC et ANSEJ ne sont pas concernées par le dispositif ayant bénéficié du financement aidé. « On ne peut pas faire cumuler les soutiens », a-t-il noté. A propos de l’effacement des intérêts, il a estimé que le processus s’échelonne de 50 à 100 %. Le délégué général de l’ABEF a souligné à ce titre, que les banques ont pris leurs dispositions pour que l’effacement des dettes n’affecte pas leur sécurité financière.


D. Akila

 

 

 

Publié dans Finances & Assurances

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