«Les audits de gestion protègent l’entreprise»

Publié le par id.algérie

 

Tenant  compte du fait que la conception de la sécurité dans les entreprises est de moins en moins confinée aux facteurs matériels et met clairement l’accent sur d’autres facteurs moins tangibles comme la taille de l’entreprise, la modification des comportements et la responsabilisation, Khadidja Benzine résume l’évolution d’une bonne pratique entrepreneuriale aux modes d’organisation, de gestion, du suivi et de la maintenance.

 

« L’Algérie met les moyens au service de la protection de l’environnement. L’engagement des entreprises pour se référer aux bons systèmes de pratiques connues à l’international est davantage approuvé. Mais le manque du suivi et de maintenance demeure, malheureusement, une pratique courante qui accuse des pertes en matière de stratégie des entreprises », regrette-elle.

Rencontré en marge d’un séminaire dédié au « transfert de technologies écologiquement rationnelles dans les entreprises industrielles du secteur de l’agroalimentaire», Khadidja Benzine, attachée commerciale au DFP technologie et environnement, a salué l’initiative des autorités quant à l’organisation de ce genre d’événement qui est, selon elle, une occasion pour les entreprises algériennes de prendre exemple sur les pays développés, indicateur fiable de la performance d’une entreprise, et  graduellement en avance en matière de protection de l’environnement.

Il est, ainsi, nécessaire, recommande-t-elle, que l’Etat donne plus d’importance dans le suivi et la maîtrise des rapports réalisés par des spécialistes du domaine. «Pour que l’audit soit bien quantifier, le côté analyse devrait être pris au sérieux du moins pour rattraper le retard accusé par rapport à nos voisins», espère-t-elle.    

Pour mesurer les progrès accomplis d’une entreprise en matière de protection de l’environnement, une attention croissante est accordée aux audits de gestion et de sécurité, indique Mme Benzine. Ainsi, dit-elle, nous témoignons, de plus en plus, une conscience croissante de la part des pouvoirs publics quant à la validation des autorisations de construction. Ces derniers insistent, explique-elle, sur des validations de dossiers  sur terrain à travers des enquêtes menées par des spécialistes qui se déplacent au niveau du site afin d’évaluer  la qualité de service  des entreprises. Ce qui n’était pas le cas auparavant : les dossiers étaient validés au niveau de la willaya, affirme cette attaché commerciale.  

Contrairement aux grandes entreprises, complète-elle,  les petites entreprises génèrent plus de volonté et d’engagement et s’efforcent depuis peu à tirer parti des avantages qu’offre le secteur au profit des investissements durables.  « Nous n’avons pas de problèmes particuliers avec les grandes entreprises avec lesquelles nous travaillons. La plupart des jeunes entreprises, par contre,  que nous accompagnons sur terrain, et qui souvent, se trouvent face à des soucis fréquents aux facteurs matériels et financiers, des obstacles liés à la communication sont aussi enregistrés».

Les entreprises étrangères, quant à elles, poursuit notre interlocutrice réagissent selon la nature de l’environnement dans lequel elles activent et au comportement des autorités. « Certes elles sont excellentes. Mais, dans le prolongement de ces pratiques, qui ne concernent pas la majorité des entreprises, c’est notre rôle, à présent de les contrôle ».

L’entreprise intervient dans le cadre de sa mission d’accompagnement  et la réalisation d’études d’impact,  de la déontologie et analyse de risque. De mise en place des systèmes de reconnaissances aux normes internationales à savoir, le système de management environnementale ISO 14001, la sécurité au travail ISO 2001 et le système de management et de qualité 9001

Lynda Mellak

 

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