Participation du FCE à la conférence Investment et entrepreneurship en Tunisie : Intérêt particulier à la coopération et au partenariat

Publié le par ouada yazid

D.R

La visite du président du Forum des chefs d’entreprise (FCE), M. Ali Haddad, en Tunisie, à la tête d’une importante délégation, revêt un intérêt particulier dans la coopération entre les communautés d’affaires des deux pays.

 

La participation du FCE à la conférence «Investment & Entrepreneurship», co-organisée par la Chambre de commerce tuniso-américaine et le PNB-Napeo (North Africa Partnership for Economic Opportunity), a été une occasion pour renforcer les relations de partenariat avec les autres milieux d’affaires présents à cette manifestation, surtout que cette rencontre à laquelle ont pris part plus de 300 participants a été consacrée à l’investissement en Afrique et aux possibilités de partenariat et de coopération.

Le président du FCE a exposé aux participants, composés d’homme d’affaires maghrébins et américains, et de hauts représentants du gouvernement tunisiens et américains, les grands indicateurs de l’économie algérienne et des opportunités d’affaires qu’offre le marché algérien. Il a, notamment, rappelé que grâce aux différents programmes de relance économique lancés depuis 2000, aux réformes engagées dans tous les secteurs, à ses richesses naturelles et à sa stabilité politique, l’Algérie est en phase de devenir la première puissance économique de la Région. De son côté, M. Mehdi Bendimerad, président de la Commission relations internationales, est intervenu sur le développement de l’entrepreneuriat en Algérie. Lyes Kerrar, membre du conseil exécutif du FCE, et président de la Commission fiscalité et parafiscalité, a, quant à lui, évoqué la possibilité de financement des investissements étrangers en Algérie, lit-on dans un communiqué transmis à notre rédaction. Par ailleurs, le président du FCE a eu un entretien avec Madeleine Albright, présidente de Partners for a New Begining (une initiative pour promouvoir la coopération entre les USA et le Maghreb).


Les échanges ont porté sur le renforcement de la coopération entre les États-Unis d’Amérique et l’Algérie, est-il indiqué. Il convient de noter que la participation des opérateurs économiques du secteur privé à cette conférence a été également une occasion pour examiner et analyser les mécanismes par lesquels le secteur privé peut contribuer au développement. En fait, c’est une rencontre qui montre aussi que le secteur privé a investi la scène de la coopération au développement des pays de la région, longtemps réservée aux acteurs publics (gouvernements et institutions internationales). Cette mutation, reflétée par un rapprochement des entreprises qui mettent leurs capacités à disposition des économies locales, est désormais clairement inscrite dans les documents traçant les grandes lignes de la politique internationale du développement pour l’Algérie et la Tunisie. Le secteur privé y est clairement reconnu comme partenaire indispensable pour atteindre les objectifs communs en matière de développement.

Dans ce contexte, l’essor des différentes formes de partenariat peut être perçu comme un élan privé en faveur des objectifs de la politique de coopération engagée par les deux pays, qui veulent aussi promouvoir l’engagement accru du secteur privé en faveur du développement et pour mobiliser des investissements.
 

Farid B.

http://www.elmoudjahid.com/fr/actualites/74620

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